Efrat Shvily
THE JERUSALEM EXPERIENCE

02.06 — 20.08.2017

Dans son travail, «The Jerusalem Experience», Efrat Shvily, en collaboration avec Oren Myers, considère les façons dont la Jérusalem historique est transformée en une «expérience» grâce à l’aide des technologies de pointe, dans l’intérêt des visiteurs certes, mais aussi celui des forces politiques, religieuses et commerciales concernées.

Vernissage: 01.06.2017

Efrat Shvily


Un projet d’Efrat Shvily, en collaboration avec Oren Myers

Curateurs : Reinhard Braun and Joerg Bader

Vernissage le jeudi 1er juin dès 18h

Samedi 3 juin à 14h30

Discussion avec Efrat Shvily, Marie-José Mondzain & Joerg Bader.

Jeudi 22 juin de 18h30 à 20h30
Cinéma Dynamo
Projection en continu du film INFERNO (22 min.) de Yael Bartana, en écho avec l’exposition individuelle de cette dernière au Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne

Les spectateurs du «show» auront un aperçu de l’»expérience» Jérusalem telle que filmée et photographiée aussi bien à Jérusalem (Israël), qu’à São Paulo (Brésil), où l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu (Universal Church of the Kingdom of God - UCKG) a récemment inauguré un monumental Temple de Salomon, construit selon les proportions «bibliques». Assaillis par un barrage de sons et d’images, les spectateurs devront dès lors tenter de distinguer l’ancienne Jérusalem de la nouvelle, le réel du simulacre, et le littéral du métaphorique.


Fiche d'artisteArtist file

Efrat Shvily * 1955 à Jerusalem, vit à Jerusalem

Les photographies et les vidéos d’Efrat Shvili rendent compte de processus et phénomènes socio-politiques à travers un vaste panel de genres, allant de la photographie de paysage au portrait. Elle prend pour sujet la société et l’identité israélienne ainsi que le conflit israélo-palestinien. Son travail combine perception formelle avec une approche conceptuelle, impliquant aussi bien les récits socio-politiques que personnels. L’aspect dialectique de son oeuvre me [...]

Les photographies et les vidéos d’Efrat Shvili rendent compte de processus et phénomènes socio-politiques à travers un vaste panel de genres, allant de la photographie de paysage au portrait. Elle prend pour sujet la société et l’identité israélienne ainsi que le conflit israélo-palestinien. Son travail combine perception formelle avec une approche conceptuelle, impliquant aussi bien les récits socio-politiques que personnels. L’aspect dialectique de son oeuvre met le spectateur dans une position complexe : champ / contre-champs, une réalité contre une autre, l’individu versus la communauté.

Shvili a été remarquée dès ses deux premières séries, toute deux présentées au CPG, ”New Homes in Israel and the Occupied Territories“ (1992–1998) and ”Palestinian Cabinet Ministers“ (2000). Alors que la première questionnait la relation entre les Israeliens et la terre à travers des photographie de paysages austères et des sites en construction, la seconde donnait une autre image du Palestinien, non plus en tant que terroriste, mais comme homme d’Etat. Dans ses travaux plus récents, Shvili examine les mythes et rituels contribuant à la formation de l’identité israélienne de la mémoire collective.

Shvili a présenté son travail dans plusieurs événements et lieux internationaux majeurs, dont la 50e Biennale de Venise, la Triennale de Photographie de New York, le Centre d’Art Contemporain KW à Berlin, le Centre d’Art Contemporain Art Witte de With à Rotterdam et la 8e Biennale d’Istanbul.


Vue d'exposition

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