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Allan Sekula * 1951 à Érié, Pennsylvanie, vit à Los Angeles

Allan Sekula, né le 15 janvier 1951 à Érié (Pennsylvanie) et mort le 10 août 2013 à Los Angeles, est un photographe, écrivain, réalisateur de films et théoricien de l’art américain.

Depuis le début des années 1970, les travaux de Sekula,composés de séquences photographiques, de textes, de diaporamas et d’enregistrements sonores, se situent dans la mouvance du cinéma et renvoient parfois à des films bien précis. A l’exception de quelques rares travaux vidéos [...]

Allan Sekula, né le 15 janvier 1951 à Érié (Pennsylvanie) et mort le 10 août 2013 à Los Angeles, est un photographe, écrivain, réalisateur de films et théoricien de l’art américain.

Depuis le début des années 1970, les travaux de Sekula,composés de séquences photographiques, de textes, de diaporamas et d’enregistrements sonores, se situent dans la mouvance du cinéma et renvoient parfois à des films bien précis. A l’exception de quelques rares travaux vidéos du début des années 1970/80, son premier film important, la « Symphonie urbaine » de Tsukiji – qui se déroule dans l’un des vastes marchés aux poissons de Tokyo – a été achevé en 2001. Parmi les publications de Sekula figurent Photography against the Grain (1984), Fish Story (1995), Dismal Science (1999), Performance under Working Conditions (2003), Titanic’s Wake (2003), et Polonia and Other Fables (2009). Ces oeuvres englobent sur le plan du contenu aussi bien la théorie et l’histoire de la photographie que des études de la vie familiale soumise à la pression des complexes industriels et militaires ou – comme dans le cas de Fish Story – analysent l’univers de l’économie maritime. The Forgotten Space, en collaboration avec Noël Burch est une suite cinématographique à Fish Story.

Il commence à utiliser la photographie pour des pièces performatives en 1971, des photos depuis un train longeant une usine de produits chimiques où il a travaillé, ou documentant un vol de steaks surgelés qu’il jette sur l’autoroute (Meat Mass, 1972). Ces actions se destinent à « provoquer des conflits avec de grands systèmes techniques et économiques » et débutent ainsi un travail critique approfondi des mécanismes du capitalisme. Les documents seront bientôt pour lui plus important que les actions mêmes, et son intérêt se porte de plus en plus sur la photographie. Au contraire des différentes tendances – l’art conceptuel, le modernisme – qui intègrent la photographie dans le système et le marché de l’art au prix de son caractère social et politique, Sekula a toujours revendiqué l’impureté fondamentale du médium. Elle est pour lui un outil de description insuffisant à décrire entièrement ce qu’elle montre, et par conséquent son œuvre revendique la dépendance de l’image à l’égard de son contexte.

Il a notamment exposé la à Sao Paulo Biennial 2010, La Virreina, Centre de la Image, Barcelona 2011, 2010, Taipei Biennial 2010, Mukha Anvers 2010, Documenta Kassel 2007, 2002, Centre Pompidou 2006, 1996, Whitney Museum 2006, 2002, 1993, 1976, Generali Foundation, Vienna 2010, 2007, 2006, 2003, MACBA, Barcelone 2004, 2001, 2012, Winterthur Foto Museum 2001, Foto Institute Rotterdam 2001, 1997.

Son travail a été présenté au Centre de la Photographie Genève dans les exposition Double économies en 2012, et en 2014 dans Against the grain – la photographie à contre-courant , une exposition collective de jeunes artistes qui reprenait le champ d’analyse de Allan Sekula comme modèle. Allan Sekula faisait aussi une brève apparition dans l’exposition en 2015 dans l’exposition personnelle de Fred Lonidier. Vacation Village Trade Show: A Raw Material Piece , une œuvre collaboratives du début des années 70 impliquait une contribution texte et image de Sekula. En effet, à cette époque Fred Lonidier se trouve à l’UCSD avec un groupe informel de professeurs, dont Phel Steinmetz, et d’étudiants, dont Martha Rosler et Allan Sekula.

 

 

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