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Walid Raad * 1967 in Chbanieh (Liban), lives in New York

Depuis plus de dix ans, Walid Raad travaille sur le projet “The Atlas Group”, menant des recherches sur l’histoire contemporaine de son pays et notamment sur la période des guerres civiles entre 1975 et 1991. Son travail inclut de la photographie, de la vidéo et des essais critiques, dans le but de représenter des événements historiques traumatisants.

On peut lire dans l’introduction à son travail, réactualisé et intitulé Untitled : “A l’été 1982, je me tenais a [...]

Depuis plus de dix ans, Walid Raad travaille sur le projet “The Atlas Group”, menant des recherches sur l’histoire contemporaine de son pays et notamment sur la période des guerres civiles entre 1975 et 1991. Son travail inclut de la photographie, de la vidéo et des essais critiques, dans le but de représenter des événements historiques traumatisants.

On peut lire dans l’introduction à son travail, réactualisé et intitulé Untitled : “A l’été 1982, je me tenais avec d’autres dans un parking, près de l’appartement de ma mère dans Beyrouth Est, et je regardais l’attaque de l’armée israélienne par le ciel, par la mer et par la terre sur Beyrouth Ouest. Le PLO, avec leurs alliés libanais et syriens répliquèrent du mieux qu’ils purent. Beyrouth Est a bien accueilli l’invasion, c’est du moins ce que l’on a cru et ce qui semblait évident. Beyrouth Ouest a résisté, c’est du moins ce que l’on a cru et ce qui semblait évident. Un jour, ma mère m’a même accompagné sur les collines, autour de Beyrouth, pour photographier l’armée israélienne qui stationnait là-bas. Les soldats se reposaient, leurs armes en berne, en attendant les prochains ordres de lancement d’une attaque, d’une retraite ou d’un statu quo. J’avais 15 ans en 1982, et voulais me trouver aussi près que possible des événements, ou du moins, aussi près que me le permettait mon nouvel appareil photo, cet été-là. L’année dernière, je suis tombé sur les négatifs de cette époque que j’avais conservé avec précaution. J’ai décidé de les regarder à nouveau.” (Walid Raad, 2008)

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