(La série L.A. Crash, débutée en 2006, subvertit les clichés établis par le fleuve insensé des médias : arrestations policières de gangsters afro-américains, murs de graffitis, sans-abri léthargiques couvrant le trottoir, centres-villes de verre dans le soleil brillant. Mirko Martin ajoute une strate à l’effet baudrillardien de simulation en mixant des clichés de véritables rues avec des vues de studios de production cinématographique, car la pauvreté fait évidemme [...]
(La série L.A. Crash, débutée en 2006, subvertit les clichés établis par le fleuve insensé des médias : arrestations policières de gangsters afro-américains, murs de graffitis, sans-abri léthargiques couvrant le trottoir, centres-villes de verre dans le soleil brillant. Mirko Martin ajoute une strate à l’effet baudrillardien de simulation en mixant des clichés de véritables rues avec des vues de studios de production cinématographique, car la pauvreté fait évidemment aussi partie de la spectacularisation de notre monde déréalisé. La question reste toujours ouverte entre ce qui est authentique et ce qui est construit.)