Depuis 30 ans, Joachim Schmid s’accapare les photographies d’autres personnes et les utilise à ses propres fins. Cette tradition remonte aux Surréalistes qui achetaient des images sur les marchés et les présentaient comme des produits issus de leur inconscient. Fondateur de l’Institut du recyclage des vieilles photos, Joachim Schmid oscille entre l’archiviste et l’activiste voleur d’images. Comme il l’explique, il ne prend jamais de photos, mais se contente de prendre celle [...]
Depuis 30 ans, Joachim Schmid s’accapare les photographies d’autres personnes et les utilise à ses propres fins. Cette tradition remonte aux Surréalistes qui achetaient des images sur les marchés et les présentaient comme des produits issus de leur inconscient. Fondateur de l’Institut du recyclage des vieilles photos, Joachim Schmid oscille entre l’archiviste et l’activiste voleur d’images. Comme il l’explique, il ne prend jamais de photos, mais se contente de prendre celles des autres, peu importe qu’elles soient ratées, banales et anonymes. Il se constitue en recycleur de l’accumulation d’images parmi lesquelles « nous pataugeons ».