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Paul Shambroon * 1956 à Teaneck, New Jersey, vit à Minneapolis

Paul Shambroom se concentre dans son travail surtout sur des sujets spécifiquement américains. Il a profité par exemple de la fin de la guerre froide pour accéder aux zones militaires de l’arsenal nucléaire de son pays, considérant ce travail comme un devoir civique. Depuis le 11 septembre 2001, cette série est interrompue pour interdiction d’accès aux sites. Un extrait de cette série est actuellement visible au Musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, représ [...]

Paul Shambroom se concentre dans son travail surtout sur des sujets spécifiquement américains. Il a profité par exemple de la fin de la guerre froide pour accéder aux zones militaires de l’arsenal nucléaire de son pays, considérant ce travail comme un devoir civique. Depuis le 11 septembre 2001, cette série est interrompue pour interdiction d’accès aux sites. Un extrait de cette série est actuellement visible au Musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève, représentant des lieux de commando pour le lancement des missiles atomiques. Sa série Meeting, que Paul Shambroom entame à partir de 2001 et dont trois photographies sont montrées dans PANORAMIC SCENES, est alimentée du même souci pour la démocratie aux Etats-Unis. Si la première série cherchait la transparence, Meeting est plutôt le constat un peu amer du peu d’intérêt que les Américains portent à leur politique locale. Le photographe s’est présenté lors de réunions communales dans des villages qui comptent moins de 2000 habitants pour immortaliser le Conseil communal siègeant. Richard B. Woodward écrit au sujet des photographies de Paul Shambroom : «Tout porte à croire que les participants n’étaient ni nombreux ni enthousiastes. Le secret honteux de la vie politique des Etats-Unis ne réside pas dans les rapports de pouvoir à huis clos, mais dans le désintérêt profond des électeurs. Paul Shambroom exalte des inconnus endossant héroïquement des responsabilités auxquelles nous nous dérobons. Sous l’éclairage des néons, l’épuisement que nous lisons sur leurs visages interdit tout élan digne de Franck Capra.»

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