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Annie Sprinkle & Beth Stephens * 1954 à USA, vit à Sausalito

Au lieu de la métaphore répandue de la « Terre Mère », les artistes et activistes Annie Sprinkle (née Ellen F. Steinberg) et Beth Stephens mettent en avant la métaphore de « la Terre comme amante ». Avec leurs performances, comme Dirty Sexecology: 25 Ways to Make Love to the Earth, 2010, ou leurs films, comme Goodbye Gauley Mountain: An Ecosexual Love Story, 2013, elles tentent, entre autres, de fonder une communauté d’écosexuels, critique envers l’ex [...]

Au lieu de la métaphore répandue de la « Terre Mère », les artistes et activistes Annie Sprinkle (née Ellen F. Steinberg) et Beth Stephens mettent en avant la métaphore de « la Terre comme amante ». Avec leurs performances, comme Dirty Sexecology: 25 Ways to Make Love to the Earth, 2010, ou leurs films, comme Goodbye Gauley Mountain: An Ecosexual Love Story, 2013, elles tentent, entre autres, de fonder une communauté d’écosexuels, critique envers l’exploitation des ressources naturelles (comme percer une montagne pour en extraire du charbon). En tant « qu’aquaphiles, terraphiles, pyrophiles ou aérophiles », elles explorent différentes manières d’entrer dans une relation non seulement respectueuse, mais aussi érotique avec les éléments de la terre. L’éco-féminisme enrichit l’œuvre d’Annie Sprinkle, après avoir mis son expérience de travailleuse du sexe et d’actrice porno au service de l’art avec des performances radicales dans les années 1980 et 1990.

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